Invitation à notre soirée de lancement!

Cher·es ami·es 🫶🏻

Après quelques jours de campagne pour financer nos prochains podcasts, on ne relâche pas la pression et on continue de se mobiliser pour atteindre notre palier de 2500 euros 💪🏻 Vous pouvez toujours nous aider & recevoir de jolies contre-parties par ici : fr.ulule.com/motus-langue-pendue

Mais… cette campagne était un peu trop virtuelle à notre goût, alors 🚀 surprise : on vous invite à passer la soirée avec nous le samedi 18 mars à partir de 19h30 à l’Académie du Climat à Paris! 🚀

Au programme : 

🗯 Une (re)présentation de notre média avec diaporama hilarant inclus

💫 Une table ronde autour du renouvellement des imaginaires avec trois invitées exceptionnelles 

🥂 Des discussions endiablées autour d’un verre à la Buvette de l’Académie 

🎼 Des performances artistiques pour les doux rêveurs que nous sommes

La bonne nouvelle? c’est gratuit et ouvert à toustes ! 

On espère vous y voir nombreuses et nombreux!! 

L’évènement Facebook juste ici 

À la Une

MOTUS & LANGUE PENDUE A BESOIN DE VOUS !

Vous l’avez compris, on lance donc aujourd’hui notre toute première campagne de financement participatif !

L’objectif ? Nous faire connaître et récolter 5000 euros pour produire deux nouveaux podcasts en 2023 !

On vous a concocté des petits cadeaux de remerciements, et vous pouvez trouver tous les détails sur notre page Ulule.

On sait que l’époque est pas franchement propice au don, et que vous auriez sûrement milles autres projets à soutenir que nous, petit média émergent. Et on comprend bien. Mais sachez simplement que même des petits dons nous aideront un max. Si chacun de nos abonnés Insta et Linkedin donne ne serait-ce que 3 euros par exemple, on aura déjà atteint et dépassé notre premier palier !

On a besoin de vous cher·es ami·es, lecteur·ices, auditeur·ices. Si vous appréciez notre travail, faites un don, même tout petit, sur notre page Ulule, et faites passer le mot autour de vous!

Toutes les infos ici : ulule.com/motus-langue-pendue

Le smartphone, notre ennemi ?

Photo de MESSALA CIULLA sur Pexels.com

💭 « Il faut remercier les porteurs d’ennui. Les lents que la vitesse fracasse, les taiseux que le brouhaha écrase. Il faut leur dire de ne pas se conformer. De nous tenir ouvertes les portes du nouveau chemin. Nous laisser encore, la possibilité de se faufiler. »

🤳 Ces jours-ci, on a décrété, paraît-il, qu’ils seraient des « journées internationales sans smartphone ». Il suffit de regarder autour de nous, et l’on sait que c’est peine perdue. Les petites bêtes sont partout, comme des extensions de nous-mêmes. Tous et toutes prompt·es à la critique, et à la fois englué·es dans un système digital qui ne nous laisse pas beaucoup de choix.

🤔 Mais au fait, pourquoi ce serait embêtant ? 
Parce que le smartphone, c’est pas écolo. Ok. 
Mais le problème est plus profond. Tous ces pixels nous ont apporté beaucoup de choses. Et nous en ont retiré une essentielle : l’ennui.
Et qui l’eut cru, l’ennui, c’est important. C’est en s’ennuyant que l’esprit vagabonde, qu’il s’aventure dans des chemins de traverse, qu’il ordonne les idées reçues et en trouve de nouvelles. C’est dans les creux de nos journées bossues que se niche le nouveau monde à imaginer.

👉 Alors on vous repartage à l’occasion, notre billet Page Blanche, par Charlotte Giorgi, qui traite de cet ennui disparu. 
Et pour aller plus loin, on vous recommande aussi le petit essai La Civilisation du Poisson Rouge, de Bruno Patino.

« Le poisson rouge tourne dans son bocal. Il semble redécouvrir le monde à chaque tour. Les ingénieurs de Google ont réussi à calculer la durée maximale de son attention : 8 secondes. Ces mêmes ingénieurs ont évalué la durée d’attention de la génération des millenials, celle qui a grandi avec les écrans connectés : 9 secondes. Nous sommes devenus des poissons rouges, enfermés dans le bocal de nos écrans, soumis au manège de nos alertes et de nos messages instantanés. »

C’est pas ringard, les emails ?

Par Charlotte Giorgi

Après avoir ruminé quelques temps le fait de ne pouvoir me rendre à Brest pour le bien-nommé festival Longueurs d’Ondes pour parler podcast, je me dis que pour une fois que quelque chose se déroule en dehors de Paris, il vaut mieux le célébrer. Cela dit, je n’étais pas en manque d’occupation dans la capitale puisque se déroule en cette fin de semaine le tout premier festival dédié à la newsletter, ou… infolettre, en bon français.

Alors, c’est marrant, parce qu’à l’ère des réseaux sociaux, on pourrait se dire que la gloire des emails est passée. Que l’ère est au contenu rapide, à la consommation de contenus comme dans des fast-foods de pixels, à l’échange immédiat et impromptu. Mais force est de constater qu’il y a quelque chose qu’on ne peut retirer à l’écrit, au temps long, au choix et à l’attention que l’on porte sur un contenu précis, qui n’atterrit pas dans nos boîtes mails par hasard.

La newsletter est une poche de résistance face à la modernité féroce. Une manière de parler à la fois directe et pleine de recul, un genre de conversation réfléchie tout en restant spontanée. Ce n’est pas juste un contenu qui arrive, c’est une communauté qui se crée, un échange choisi qui se permet.

Ici, trois newsletters qui nous plaisent beaucoup :

  1. Plumes With Attitudes pour célébrer l’écriture sous toutes ses formes
  2. Médianes, pour connaître l’écosystème des médias sur le bout des ongles
  3. Podcastzap, pour un petit tour d’horizon sonore

Chez Motus, nous aimerions beaucoup développer ce format pour parler avec vous. Est-ce que ça vous plairait ?

En attendant, vous pouvez toujours vous inscrire à notre lettre mensuelle, c’est gratuit et sans engagement!

Traitement en cours…
Terminé ! Vous figurez dans la liste.

3 bonnes raisons de t’inscrire à notre newsletter

Traitement en cours…
Terminé ! Vous figurez dans la liste.

Les gens derrière Motus

Ce jeudi 12 janvier, c’est la réunion rentrée pour l’équipe de Motus. On s’installe autour de la table, on projette nos plans sur la comète sur le grand écran de la salle de réunion. On échange, on discute, on grignote, aussi un peu. On imagine comment raconter le monde, comment dire les choses bien, comment construire tous ensemble, et au mieux se laisser entraîner par la dynamique de groupe.

Ce jeudi 12 janvier, c’est la réunion rentrée pour l’équipe de Motus. Écrire cette phrase-là n’est pas anodine. Il y a encore de ça un an, il n’y avait pas de réunion de rentrée. Ce bouillonnement collectif. Ce partage entre nous.

Motus, c’est un projet en construction permanente. En déconstruction permanente, aussi. L’équipe grandit, passe de 1 à 10, à 15, se façonne, petit à petit. Et c’est aussi là le coeur du projet : tisser des liens entre nous, apprendre à écouter et à rencontrer des trajectoires de vies desquelles on est éloigné. Créer ensemble. Prendre du temps pour travailler en solidarités. Prendre du temps pour s’ouvrir, débattre, expliquer, expérimenter.

C’est donc avec un peu d’émotion qu’on vous partage cette photo de notre première réunion d’équipe en présentiel, celle qui lance une année 2023 qui s’annonce fort en chocolat (enfin, surtout en podcasts, en articles, et en autres surprises en ce qui nous concerne). Vous pouvez y voir les têtes de la moitié de l’équipe (l’autre est éparpillée aux quatre coins de France!)

L’équipe de Motus est bénévole, et ouverte aux nouvelles participations. Si vous aimez écrire ou que vous voudriez simplement prendre part à l’aventure d’une manière ou d’une autre, n’hésitez pas à nous écrire : motusetlanguependue@gmail.com 🙂

En route pour 2023, la suite, les belles aventures, les folies, les amitiés qui construisent des choses, les vents qui portent, les bras qui portent aussi, et tout le reste!

2023…

Des espoirs. Du feu. Dans les coeurs et les esprits. Des folies. Des consolations. Des actions. Des liens. Des fourmillements. Voilà tout ce qu’on vous souhaite pour cette nouvelle année, les ami·es, en complément de la santé, parce que oui, c’est vrai, la santé c’est quand même la base. On vous souhaite d’être bien, et de faire bon usage de ce bien-là. On vous souhaite quelques erreurs, quelques égarements, parce que ça rapproche et que sinon on s’ennuie. On vous souhaite de souhaiter des choses, parce qu’à quoi bon sinon.

Et on remercie 2022 au passage. Cette année-ci aura été décisive, malgré les doutes, et avec toutes les euphories. En 2022, en vrac :

Motus a trouvé sa nouvelle tête grâce à Guillaume Basley qui a designé notre logo!

On a lancé le podcast Disparaître, que vous avez fait rentrer dans les tops d’Apple Podcasts !

On a décidé de croire en notre projet, officiellement, en entrant en couveuse d’entreprise

Oïkos, notre podcast écolo, a fait sa première écoute publique

Vacarme des Jours, podcast d’actualité, est devenu hebdomadaire

Notre équipe s’est agrandie ❤

On a publié « Cédez le passage » une vidéo sur la vieillesse :

On a publié un billet d’humeur par semaine, tous intimes et politiques, avec une équipe de plumes fantastique

On a découvert qu’on avait une super commu 🥺 et que nos podcasts font partie des 10% de podcasts qui comptent le plus d’abonné·es sur Spotify (!!)

Mercis infinis pour 2022. On remet ça en 2023 ?

Bonnes fêtes, les ami·es

Photo de Irina Iriser sur Pexels.com

Nous sommes déjà le 16 décembre. Ohlala que le temps défile. Il apporte avec lui de belles choses, les idées en pagaille, la vieillesse timide d’une vie que l’on vit bien, et puis aussi, un peu de repos. Pendant deux semaines, Motus & l’équipe du média passent en mode hibernation pour recharger les batteries avant 2023.

Lundi, nous vous partagerons un nouvel épisode d’Oïkos, puis nous enchaînerons sur deux semaines de rediffusion d’épisodes emblématiques de la saison 2. Pour le reste, le média est en pause complète!

On vous souhaite donc d’excellentes fêtes de fin d’années – peu importe comment vous les passez ❤ On sait que cette période, paradoxalement, peut provoquer angoisse et solitude chez certain·es, alors on espère que tous les coeurs trouveront leur moyen de s’apaiser et de se régénérer à l’approche de ce moment particulier du solstice d’hiver.

On vous retrouve le 2 janvier 2023 !

xxx

La team Motus

Bénévoles, jusqu’où ?

Photo de RODNAE Productions sur Pexels.com

Aujourd’hui, comme depuis 1985 et une décision de l’ONU, c’est la journée mondiale du bénévolat. Le bénévolat, d’après Le Robert, désigne la situation d’une personne qui accomplit un travail gratuit, sans y être obligée. En France, on en compte, d’après les chiffres du gouvernement en 2021, 12,5 millions. Oui, ça fait pas mal. Un Français sur 4, en fait. Et parmi eux, « un peu plus de un français sur dix, soit entre 5.2 et 5.4 millions de personnes, agissent sur un mode hebdomadaire et constituent la colonne vertébrale des associations. Plus de 85% des associations françaises sont gérées exclusivement par des bénévoles. »

Chez Motus, nous fonctionnons aussi avec des bénévoles (et les meilleur·es <3). Iels participent à la vie du média sous tous ses aspects. Et c’est génial.

Mais tout ça pose quand même quelques questions :

  • où s’arrête le bénévolat et où commence le travail salarié déguisé ?
  • comment établir et nourrir des relations égalitaires sans les cadres « capitalistes » auxquels nous sommes habitué·es et où la rémunération et les fiches de postes régulent nos rapports ?
  • comment prôner une société d’entraide et de rapports gratuits sans renforcer la domination qui écrase déjà les personnes précaires, et tirer des marchés vers le bas ?

Dans toutes ces questions, que nous explorons comme beaucoup d’autres structures, s’entrechoquent la volonté de construire une société plus solidaire, où tout n’est pas marchandisé, et la nécessité de rémunérer correctement le travail, et de permettre à tous et toutes de vivre sereinement.

Voici quelques pistes de réflexion :

  • être clair·e sur les attentes et les besoins des deux côtés, même si aucun contrat ne nous lie, tout le monde se protège en évitant les incompréhensions ou les attentes démesurées
  • valoriser le temps et l’engagement bénévole par des moyens non marchands (toujours remercier, apporter de la considération, du temps en retour, des moments de partages, des cadeaux non matériels,…)
  • organiser des moments de discussion privilégiés autour du travail bénévole, pour une approche transparente et hors de rapports hiérarchiques, où les paroles peuvent s’exprimer
  • Adapter les structures constamment face aux retours des bénévoles (et non l’inverse :))
  • Laisser libres les portes de sortie : toujours explicitement rappeler que l’engagement ne doit pas être contraint, sous aucune circonstance
  • Réfléchir au sens du bénévolat pour l’organisation : pourquoi ai-je besoin de bénévoles ? pourquoi ai-je écarté la piste salariée ?

Les contraintes financières pèsent aussi sur les prises de décisions. Le raisonnement « bénévolat = exploitation » stigmatise de fait les petites organisations, et les personnes plus précaires qui n’ont pas d’autre choix que de s’organiser hors des rapports marchands, en privilégiant des valeurs d’entraide et de solidarité pour des projets qui font sens et qui nourrissent également les bénévoles. Accordons-nous sur le fait que ces valeurs sont d’ailleurs celles que nous avons urgemment besoin de développer dans notre société, aujourd’hui. Le problème n’est donc pas le bénévolat en soi, mais le pourquoi, et le comment. Frayons-nous un chemin éthique, digne et porteur au milieu de tous ces points d’interrogations!

Calendrier de l’avent – version médias indépendants

Photo de George Dolgikh sur Pexels.com

Ho Ho Ho ! (ouais nous aussi, le 1er décembre, ça nous plonge dans ce mood). Et même si on aime l’atmosphère de vins chauds et guirlandes, on s’est un peu creusé la tête pour vous proposer les petites cases de l’avent qu’on chérit tant, sans pour autant véhiculer l’imaginaire de la surconsommation inutile qui va avec. Spoiler : on a réussi! Pendant tout ce mois de décembre, retrouvez nous sur Instagram en story pour qu’on vous présente chaque jour un média indépendant. L’occasion de découvrir un vivier d’initiatives qui font la part belle à la presse libre, de prendre de nouvelles habitudes de lecture, et, pourquoi pas, de les soutenir en mettant sous le sapin magazines & abonnements à ces médias de qualité pour vos proches.