« Réclamer le droit de vivre est devenu révolutionnaire », entretien avec Gabriel Mazzolini

Par Soldat Petit Pois

Aujourd’hui et dans le climat tendu que nous connaissons, je vous propose qu’on se concentre sur le nouveau monde, et qu’on apporte un peu de soutien au monde associatif qui porte à bout de bras nos idées et nos combats. 

Et pour ce faire, Oïkos a rejoint une initiative que je trouve super, celle du Podcasthon. Si vous connaissez un peu le Téléthon ou le Zevent pour les streamers, vous cernez à peu près le principe. Pendant une semaine, +de300 podcasteurs et podcasteuses se sont engagé·es à mettre en avant dans leurs épisodes l’association de leur choix pour la présenter à leurs auditrices et auditeurs, et appeler aux dons. 

Cet épisode, j’avais donc envie de le consacrer à une asso qu’on connaît peut-être un peu moins que d’autres, et qui pourtant est la première association écolo qui a été créée en France en 1970. Depuis, elle est de toutes les actions et de tous les combats qui me touchent, aussi bien sur le front social que purement écolo : il s’agit des Amis de la Terre France. Les Amis de la Terre militent pour une transition vers des sociétés soutenables au Nord comme au Sud avec une approche qui intègre à la fois des problématiques sociales, économiques et environnementales.

Et une asso, c’est pas qu’une organisation. C’est aussi des membres qui la font vivre, et qui passent leur vie au service d’une cause qui nous profitent à toutes et tous. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir à mon micro Gabriel Mazzolini, qui est chargé de mobilisation aux Amis de la Terre. Je ne pouvais pas imaginer meilleure personne avec laquelle discuter dans le contexte actuel : ce gars là est vraiment en or, hier en train de galvaniser la foule en manif, aujourd’hui en train de m’expliquer son combat, de faire dialoguer climat et social avec la notion qui nous est si chère à tous les deux d’une écologie populaire, et de me parler de son envie de vivre, tout simplement. 

Vivre, c’est vrai, aussi basique que cela puisse paraître, est devenu révolutionnaire. Je vous en dis pas plus, et je vous laisse ouvrir grand vos oreilles pour écouter Gabriel, un sacré militant. 

Si le coeur vous en dit, à l’occasion du Podcasthon, je vous encourage à faire un don, si vous le pouvez, aux Amis de la Terre : https://don.amisdelaterre.org/don/~mon-don?_cv=1

Merci et belle écoute 🙏🏻

Catherine, journaliste, et le long chemin d’un engagement

Par Soldat Petit Pois

Photo de Joppe Spaa sur Unsplash

Aujourd’hui sur notre podcast écolo Oïkos, je reçois Catherine,  journaliste passée par bien des questionnements autour de ce métier clé dans les prises de conscience écolo, et membre de l’association « Climat Médias », qui milite pour… ben plus de climat dans les médias 🙂

Avec Catherine, on a bien entendu parler du rôle de la presse dans l’écologie, de l’objectivité journalistique, et de la pression des citoyens sur leurs organes de presse qui s’intensifie et fait naître pas mal de chartes ces derniers temps. Mais c’est pas tout : Catherine a aussi accepté de mêler toutes ces notions à son propre parcours.

De ses débuts de jeune journaliste, en recul des débats, et inconfortable face aux positions écolos qu’elle trouvait alors un peu extrêmes, jusqu’à l’enfermement loin des infos pendant une période où elle a tout quitté et versé dans les sphères complotistes du mouvement écolo, jusqu’à arriver enfin à un équilibre plein de volonté d’agir, son parcours est la preuve que l’engagement n’est jamais linéaire, qu’il demande du temps et quelques claques pour enfin permettre de se réapproprier les combats qui nous tiennent à coeur.

Notre conversation est disponible sur toutes les plateformes d’écoute! Bonne écoute 🙂

Vigneron bio avant l’heure, la difficulté du changement

Par Soldat Petit Pois

Photo de Mirko Fabian sur Pexels.com

Vous l’avez sans doute constaté après avoir écouté plusieurs épisodes d’Oïkos, le podcast écolo de Motus, que je tiens : les personnes que j’interview, c’est souvent toujours un peu les mêmes. Elles viennent de milieu urbain, comme moi, sont jeunes, blanches pour la plupart. Même si j’essaye au maximum d’élargir les discussions, car c’est absolument nécessaire, on se retrouve souvent sans le vouloir en vase clos avec celles et ceux qui nous ressemblent. Et même en faisant de mon mieux, je n’arrive pas toujours à agrandir le cercle de réflexion, car mon travail est encore plein d’imperfections. Je vous en parlais d’ailleurs à la fin de la saison 2 d’Oïkos. 

Aujourd’hui, je vous propose donc de nous éloigner de la ville, et d’entendre la perspective d’un vigneron à la retraite. Un vigneron qui a du faire face aux jugements et aux moqueries lors de sa conversion au bio, bien avant qu’il ne se démocratise, mais qui est aussi bouleversé par sa propre responsabilité durant toutes les années où il a utilisé, poussé par la société, des pesticides qui ont détruit les sols. 

Il vous racontera aussi les jardins partagés qu’il a créés dans ce petit village de l’aube où j’ai pu l’interviewer, son expérience de l’écologie dans la ruralité, où la nature l’entoure, et ses réflexions sur bien d’autres sujets. 

Ce vigneron s’appelle Gérard, et par une heureuse rencontre, j’ai pu capturé ses précieux mots au micro d’Oïkos pour ce nouvel épisode. 

Belle écoute !