UN MÉDIA NUMÉRIQUE ENGAGÉ
Parce que nous vivons une époque charnière (crise écologique, crise sociale, bouleversements des nouvelles technologies de l’information et de la communication,…), que les jeunes ont envie et besoin d’y puiser du sens, et d’envisager le monde avec des yeux nouveaux, nous avons créé Motus en 2020, à la sortie du premier confinement. Après cette crise sanitaire qui nous mettait le nez face aux défis contemporains, plus que jamais, la culture, l’imagination, la création, qui permettent d’autres manières de mettre en récit le réel, nous paraissaient primordiales à valoriser. Développer des médias qui répondent à ces attentes, c’est une nécessité de l’époque.
Motus est donc un média numérique engagé. Il propose des contenus tout subjectifs pour penser la société et mieux la transformer, au travers de podcast et d’écrits, principalement.

Le leitmotiv ?
Construire de nouveaux imaginaires. Réinventer, oser, imaginer pour avancer. Chérir la créativité pour ouvrir de nouveaux horizons.
Rapporter des paroles. Porter les voix qui s’expriment indépendamment du flot contemporain, à la marge, et en résistance face à l’ordre des choses et à la résignation.
Alimenter des dialogues. Tisser des liens, dans ce monde qui ne nous a jamais autant isolé les uns des autres. Provoquer des discussions qui comptent, des rencontres qui forgent.
Motus comme pour tourner en dérision ce conformisme social, ces injonctions, ces rêves déjà préfabriqués qui nous invitent au silence et que nous allons évidemment transgresser.

« J’ai toujours eu un rapport particulier à la parole, aux récits et aux histoires. D’abord sur scène, au théâtre, en croyant en faire mon métier ; puis en entrant à Sciences Po o il est si important de faire
entendre sa voix ; enfin en découvrant le monde du podcasting dans lequel ce qui me touche – les émotions, les vibrations de la vraie vie, les paroles émancipées des normes traditionnelles du récit – peuvent s’exprimer de manière nouvelle, intime, et libre.
En échouant pourtant à l’entrée d’une grande école de journalisme en 2020, j’ai décidé que cette voie était trop importante pour que je me résolve à tourner les talons. J’ai donc lancé mon premier podcast en autodidacte, contre vents et marées, avec les éléments du bord et tout ce que j’avais dans les tripes.
Depuis, j’ai continué à avancer sur ce chemin improvisé devenu de plus en plus sérieux. J’ai vingt-trois ans aujourd’hui, et une envie phénoménale de continuer à créer, malgré les obstacles, qui sont nombreux dans notre société.
Mais créer pour quoi ? Je crois que tout a réellement pris sens après une expérience théâtrale. J’avais le rôle d’une certaine Hélène dans la pièce Qui rapportera ces paroles ? de Charlotte Delbo. L’obsession de cette ancienne déportée pour la parole, son besoin irrépressible de dire, m’a bouleversée durablement. C’est cette volonté du mieux, cette énergie vitale que donnent les injustices, qui m’a toujours poussée à penser qu’il existe un lien fondamental entre l’engagement et la création artistique. Après quelques années d’engagement écologiste, je crois pouvoir dire que les révolutionnaires ont avant tout de l’imagination. J’aime cette phrase de Zamiatine qui dit que « les hérétiques sont l’éternel ferment de la vie ». Alors créer, pour l’hérésie.
Ce média, Motus, né de toutes ces réflexions, est non seulement le fruit de beaucoup de travail, mais il est aussi un cheval de Troie, ce que je voudrais déposer de moi et de nous dans le vaste monde. »
Charlotte Giorgi, fondatrice
