Par Une Voyageuse Heureuse
Cette chronique vise à repenser le tourisme. De par mon parcours professionnel, j’ai acquis de nombreuses connaissances sur l’écologie et le voyage. Considérez cet article comme un guide officieux…

1°/ LE CHOIX DE DESTINATION
Peu importe si vous êtes jeunes, vieux·vieilles, étudiant·e·s ou salarié·e·s, pour voyager responsable, il vous faut voyager en conscience et donc de se poser ces deux questions :
Combien de temps je souhaite partir ?
La première implique le temps dont nous disposons, et donc de réfléchir à l’avance à poser des jours, à optimiser un week-end avec un jour férié, etc. Cette question vous amènera très rapidement à la deuxième…
… Pourquoi je souhaite partir ?
Vous avez besoin de vous retrouver seul·e, de rencontrer des nouvelles personnes, de vous connecter à la nature, d’apprendre une nouvelle langue ?
C’est à partir du constat de vos envies que vous pourrez décider de la durée de voyage qui vous convient ou… De ne pas partir du tout ! À vous de comprendre ce que vous recherchez à travers le voyage.
Alors évidemment, à part lorsque vous souhaitez apprendre une nouvelle langue, il est important de privilégier un territoire proche de chez soi ou du moins, accessible en mobilités douces…
PS : et pour éviter le surtourisme (surfréquentation de certaines zones touristiques), on voyage en hors saison !
2°/ LE TRANSPORT
Si vous n’avez pas encore lu ma chronique précédente concernant l’avion comme mode de voyage, je vous invite à la lire (ici) !
Le train 🚂
Alors oui, faire un Paris – Nice, c’est plus rapide en avion, mais clairement pas écolo. Paris – Nice en avion, c’est 0,262 tonnes équivalent CO2 par passager (source) alors qu’en train c’est 1,77 kg équivalent CO2 par passager (source). Le train est donc 68 fois moins polluant que l’avion sur ce trajet, alors le choix est vite fait non ?
“Oui mais le train c’est trop long blah blah blah…” Ça tombe bien, la SNCF a développé des trains-couchettes (cf. cette vidéo de Bruno Maltor pour en savoir plus), de quoi vous économiser une journée de trajet !
Tips : Rendez-vous sur tictactrip.eu pour comparer les meilleurs prix et alternatives pour votre voyage !
Tips 2 : Trouvez des idées de destinations accessibles en train grâce au Guide de Greenpeace !
Le bus 🚌
C’est clairement mon option préférée pour une seule bonne raison : les paysages. C’est incroyable ce que l’on peut voir lors d’un trajet en bus. Je suis partie de Bordeaux jusqu’à Budapest en mai dernier, soit 30h de bus, alors oui, c’était éprouvant, mais qu’est-ce que c’était beau. J’y ai retrouvé mon âme d’enfant longtemps oubliée…
Bref, pas de surprise, Flixbus est selon moi l’alternative la plus simple et rapide. Vous pouvez bien évidemment faire du covoiturage ou de l’auto-stop si ça vous tente.
Le vélo 🚴
Et oui, ne l’oublions pas ! Avec vos jambes, le vélo est le moyen de transport écolo par excellence. Pour le coup, pas de conseils à vous donner, je ne l’ai jamais expérimenté. Par contre, je vous conseille le compte Instagram de Tim Bsn, un grand voyageur à vélo qui vous partage ses aventures !
3°/ L’HÉBERGEMENT
Parlons peu, parlons hébergement. Pour un hébergement écolo, le mieux est de se tourner vers les labels. Vous n’y connaissez rien ou n’y comprenez rien ? Pas de panique, We Go GreenR, une start-up bordelaise proposant des hébergements éco-responsables, a réalisé un super guide que vous trouverez par ici. Vous pouvez d’ailleurs réserver sur leur site, ils ont plus de 1000 hébergements en France et des hôtes adorables, ça vaut le détour !
Pour ceux·celles qui ne veulent pas se prendre la tête, Chilowé vous propose des séjours écolo complets et proches de la nature.
Et si vous êtes sur un budget réduit, l’option de couchsurfing (dormir gratuitement chez des locaux) ou du woofing (donner quelques heures de son temps en échange d’un lit) sont possibles.
4°/ JE VIENS EN PAIX
De nombreuses activités peuvent mettre en péril la biodiversité des destinations sans que vous ne vous en rendiez compte. Par exemple, aller observer les baleines en bateau (souvent avec des gros moteurs bien polluants) perturbe leur mode de vie et peut leur créer un stress important. En bref, chacune de vos actions a une conséquence. À cause du tourisme de masse, s’est développée une “maladie” appelée la touristophobie, soit la peur / haine des locaux envers les touristes. À raison, les touristes sont vus comme des parasites qui dévalisent les magasins, créent des déchets, font augmenter les loyers et créent des nuisances sonores.
Alors qu’est-ce qu’on fait ?
En amont de votre voyage, renseignez-vous sur les us et coutumes de votre destination. Sur place, rendez-vous à l’office de tourisme ! Iels pourront vous informer sur les habitudes des locaux, les jours des marchés, la collecte des déchets et en plus vous donner de super conseils et activités !
Et lorsqu’on revient, on parle de son voyage à ses proches ou sur les réseaux sociaux afin de sensibiliser le plus grand nombre à l’impact des voyages !
Parce que voyager c’est trop beau, mais voyager écolo pour un monde plus beau c’est encore mieux.
SOURCES :
https://www.instagram.com/timbsn/