
Impossible ces jours-ci de ne pas avoir une pensée lourde pour nos ami·es palestinien·nes de Rafah, pris au piège dans des camps de réfugiés bombardés sans discernement. Pour elles et pour eux plus que jamais, il nous semble que nous ne devons pas accepter le calme qu’on nous présente comme une paix, et qui détruit tout sur son passage. Nous l’avons dit et le redisons ici : nous serons toujours aux côtés de celles et ceux qui ont besoin d’être entendu·es. Nous espérons vous croiser dans les jours qui viennent aux nombreux rassemblements qui ne tarissent pas en nombre et qui exigent la fin de ce silence qui tue pour les Palestinien·nes. Nous utiliserons notre plateforme pour relayer au mieux leurs paroles, et les moyens de nous mobiliser.
Et parmi la rhétorique du pire, une petite rengaine qui poursuit son sillon sur les plateaux, alors qu’à Gaza, plus d’enfants ont été tués en 4 mois qu’en 4 ans partout dans le monde, tous conflits compris : « oui mais, est-ce que vous condamnez le Hamas? »
Non pas que cette rengaine nous paraisse être autre chose qu’une horrible mauvaise foi, mais nous avons quand même tenté d’apporter notre éclairage sur la question dans ce dernier avocat du diable de l’année sur Vacarme des Jours.