Il y a trois ans, un petit blog obscur naissait sur le net avec un nom aussi enfantin qu’irrévérencieux.
Comme nous en fait. Nous, celles et ceux qui n’ont pas l’air de la force qu’ils sont.

👉🏻 Une volonté commune, sur le média comme dans la vie : se réapproprier nos destins communs. Emmerder ceux qui gardent les sujets pour eux avec leurs grands titres et leurs grands savoirs, et dire que pour parler de la société, il y a aussi le chemin des tripes. Que celui-là, on peut tous l’emprunter, et qu’il suffit de vivre ici et maintenant pour avoir un paquet de choses à en dire.
Reprendre le pouvoir sur les récits qui sont faits, raconter à notre sauce, imparfaitement et en toute subjectivité.
Hacker un système médiatique qui exclut l’intime et un système politique qui lisse tout.
Gratter, remuer, questionner.
Construire de nouveaux imaginaires. Réinventer, oser, imaginer pour avancer.
Rapporter des paroles. Porter les voix qui s’expriment indépendamment du flot contemporain, à la marge, et en résistance face à l’ordre des choses et à la résignation.
Alimenter des dialogues. Tisser des liens, dans ce monde qui ne nous a jamais autant isolé les uns des autres. Provoquer des discussions qui comptent, des rencontres qui forgent.
Motus & Langue Pendue comme pour tourner en dérision ce conformisme social, ces injonctions, ces rêves déjà préfabriqués qui nous invitent au silence et que nous allons évidemment transgresser.
Aujourd’hui, Motus c’est une équipe de 10 personnes, des milliers d’auditeur·ices, 217 billets d’humeur, un paquet de colères, d’espoirs, d’idées. Vivement la suite 🙏🏻
Et pour l’occasion, notre fondatrice Charlotte Giorgi vous présente un épisode hors-série d’Oïkos, un entretien croisé avec Xavier Seux, hôte du podcast The Big Shift.